Pleine Terre à Chaumont, automne 1997

 

Tous les ans, en été, Le Festival Internationnal des Jardins se déroule au château de Chaumont sur Loire.

Notre déplacement en autocar fut long, trop. Mais la surprise à l'arrivée le valait bien. Avant la visite proprement dite, une halte dans une ferme auberge nous a permit de nous restaurer avec un repas campagnard confectionné avec les produits de la ferme et des vins locaux. Un vrai délice ! Un endroit sympathique, placé dans un cadre idéal et à l'architecture authentique préservée. Mais passons vite au but de notre périple...

 

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La place du baobab en a surpris plus d'un. Dans la campagne française, c'était un rien déroutant. En arrière-plan on distingue le château de Chaumont.

 

 

 

Une autre vue du château de plus loin. Ce paysage est constitué d'un jardin en pente douce, avec des aires minérales, des petis bassins et une flore autochtone. Une vraie vue de carte postale !

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Un curieux site non loin de là abritait des champignons cracheurs. Un peu phallique comme réalisation, d'autant que ces objets montaient et descendaient en crachant leur jet.

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Des vagues de pierre... Ces parois revetues de cailloux et de coquillages étaient disposées en onde, suggérant un morceau d'océan minéral dans un écrin de verdure. Un très bonne idée pour une installation dans un jardin public...

 

 

Un étang mécanique ? Cette installation avait un réel pouvoir calmant sur les nerfs ! Mue par une ingénieuse machinerie, cette réalisation recréait les mouvemments de l'eau à la surface d'un lac ou d'un étang sous le vent. Des bacs mobiles de plantes aquatiques venaient parsemer ce patchwork original.

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Une petite halte dans notre périple à travers les nouveaux jardins. Cet endroit m'a donné une bonne idée d'aménagement pour mon jardin, à peu de frais. Le banc est en teck (c'est pas donné !) mais la "pergola" est en bois de saule, bien flexible, ornée de grimpantes.

 

 

C'était le potager de l'exposition.  Un veritable hortillonnage dans la campagne angevine. On se serait cru à Saint-Omer ou à Amiens. Un réseau de canaux séparant des parcelles, et des légumes qui poussaient à profusion, aimablement offerts aux visiteurs par les créateurs de l'endroit. Et des légumes rares et oubliés de surcroît. Saluons ces artistes paysagers pour leur gentillesse, leur originalité et le coté authentique de leur création...

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Un jardin sec  comme on en voit parfois mais dans un écrin de verdure. L'impression asiatique du lieu était due aux matériaux employés, à leur disposition et à l'origine du paysagiste...

 

 

Un vrai défi pour un artiste d'habiller une pente abrupte... L'utilisation de hautes graminées (de la canne de provence, je crois) donnait l'impression de vagues végétale ou de cultures en terrasse.

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Un jardin vraiment japonais, avec ses structures musicales mues par l'eau. Les shishi-doris étaient disséminés dans un décor de graminées et d'agaves, sur une pente permettant la circulation d'un filet d'eau, moteur de l'installation.

 

Crédit photos: un de nos membres.

 

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